Du 14 au 18 janvier 2019, l’UMS a participé aux symposiums sur les habitats clés marins méditerranéens et les espèces non-indigènes, organisé par le Centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (CAR/ASP) à Antalya (Turquie).
Des scientifiques de tous les pays du pourtour méditerranéen se sont réunis à Antalya en Turquie pour partager les connaissances les plus récentes sur les habitats marins et l’introduction d’espèces non-indigènes, discuter des stratégies de conservation et de restauration de la biodiversité à mettre en œuvre en Méditerranée, et promouvoir la coopération internationale pour atteindre le bon état écologique de la mer Méditerranée dans le cadre de la convention de Barcelone.
Des communications orales, des sessions posters et des tables rondes ont été organisées autour de 4 symposiums : le 6ème symposium méditerranéen sur la végétation marine, le 3ème symposium sur la conservation des bioconcrétions coralligènes et calcaires, le 2nd symposium sur la conservation des habitats obscurs, et le 1er symposium sur les espèces non-indigènes.
Une des conclusions principales de cette semaine d’échanges a été le fort besoin de renforcement du lien recherche-expertise pour permettre une gestion de la biodiversité adaptée aux enjeux écologiques actuels et basée sur les meilleures connaissances disponibles.
« Cette conférence a permis de renforcer nos liens avec de nombreux partenaires étrangers du pourtour méditerranéen et d’échanger sur la révision en cours de la classification des habitats marins de Méditerranée, dite classification de Barcelone. Nous avons également pu communiquer sur la récente mission d’exploration du domaine profond dans le cadre de l’accord RAMOGE à laquelle l’UMS avait eu la chance de participer. »
Noëmie Michez, chef de projet « Habitats marins », UMS PatriNat.
« Ces symposiums ont été l’occasion de présenter les travaux relatifs à l’évaluation de la sensibilité des habitats benthiques de Méditerranée, coordonnés par l’UMS. La communication orale a suscité beaucoup d’intérêt et nous espérons que la publication des données en français et en anglais permettra au plus grand nombre de partenaires étrangers de pouvoir bénéficier du travail effectué en France. ».
Marie La Rivière, chef de projet « Habitats marins : sensibilité et impacts », UMS PatriNat.